7.16 Annexe III. Cérémonie du port de la bannière aux armes de Bioncourt à la ville d'Amance
Le
texte suivant est daté de 1472.
«
Description de la cérémonie du port de la bannière aux armes de
Bioncourt à la ville d'Amance, par les seigneurs dudit Bioncourt,
pour signe et protestation de leur part de servir nos seigneurs les
ducs de Lorraine; de laquelle bannière les seigneurs de Bioncourt
nomment et créent le lieutenant porte enseigne, ayant à cette
occasion lesdits seigneurs plusieurs droits magnifiques expliqués
ici (en résumé).
«
cet instrument a été donné et expédié en grosse à Jean de
Germanges, seigneur de Bioncourt, lorsqu'il a porté cette bannière
en juin 1472. Les droits du seigneur de Bioncourt sont: d'élire un
bannerot porte enseigne pour porter la bannière aux armes de la
baronnie de Bioncourt dans les cérémonies, et notamment à celle
d'Amance; le seigneur, à cette cérémonie, porte la bannière,
armé, jusqu'au Grand Mont, près d'Amance. Le prévôt et les sujets
de la prévôté d'Amance viennent au devant de lui en armes et
accompagnent le seigneur jusqu'à la porte de l'église. Là le
seigneur fait ses serments de bien servir S.A.R, la bannière à la
main. -- Puis le prévôt promet à son tour de bien servir et
protéger le seigneur de Bioncourt. -- Chaque nouveau seigneur de
Bioncourt fait une nouvelle bannière, et le prévôt après la
cérémonie reprend la vielle bannière. -- il est accordé 12
arbalétriers d'Amance au seigneur de Bioncourt s'il le demande: ils
sont changés de 8 jours en 8 jours à ses dépens. -- On ne peut
porter la dite bannière sur les terres du duc ni à son détriment.
-- Si le Souverain va en campagne, le seigneur et ses sujets doivent
le suivre avec la bannière et garder son logis. -- Il est du au
seigneur, sur les fournitures de pain et de vin en campagne
militaire, un char de pain et un char de vin. Le logis du seigneur
est près de celui du Duc. Si le Duc va à l'assaut,le seigneur le
suit et ne peut reculer que si le Duc recule; le Duc lui doit une
robe de livrée. -- Et si le seigneur est fait prisonnier, le
Souverain lui doit une indemnité de ses pertes. -- Juin 1472
Reproduit
par Léon Germain – journal de la Société d'archéologie et du
Comité du Musée lorrain – année 1897 p. 271
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